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Les Mardis d'ANETH

Soirée-débat les mardis à 18h au ANETH Café, 3b allée du Marché à Thorigné


LES MARDIS D'ANETH
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​Les RDV du mardi à 18h au ANETH Café reprennent en octobre. Ces “causeries” abordent des thèmes sur l'environnement, l'alimentation durable, la sobriété-lowtech, la paysannerie-permaculture. De plus, le dernier mardi du mois, nous rencontrerons des collectifs écologistes locaux.

Les soirées sont ouvertes à tous et toutes, pas d'inscription nécessaire. Vous pouvez ramenez quelque chose à manger ou à boire pour plus de convivialité. ​

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AU PROGRAMME EN JANVIER - FÉVRIER 2023

  • Mardi 3 janvier : soirée présentation du livre “Terre et liberté" d'Aurélien Berlan, sur la liberté et la quête d'autonomie paysanne. Lien vers l'événement Facebook.
  • Mardi 10 janvier : projection-débat autour du film "Bretagne, une terre sacrifiée" réalisé par Aude Rouaux et Marie Garreau de Labarre, sur le lobby agro industriel breton et les algues vertes. Lien vers l'événement Facebook.
  • Mardi 17 janvier : projection-débat "Créer un jardin autonome" avec Permaculture & Agroécologie de Damien Dekarz
  • Mardi 24 janvier : projection-débat sur "Entraide, l’autre loi de la jungle" de Pablo Servigne
  • Mardi 31 janvier : Soirée rencontre avec Youth for Climate Rennes

  • Mardi 7 février :  projection-débat "Quels enjeux écologiques à la vie en ville ? Comment y être plus résilient ?" de Guillaume Faburel
  • Mardi 14 février : café-débat autour de la notion d'effondrement(s)
  • Mardi 21 février : soirée-débat autour de l'expérience de la ferme du Bec Hellouin, célèbre exemple de la permaculture française
  • Mardi 28 février : soirée rencontre avec les Cols Verts Rennes, présentation de leur potager associatif du Blosne et de leur démarche de paniers militants.

PROGRAMME DE DÉCEMBRE 2022

  • Mardi 6 décembre 18h-20h : Projection-débat au ANETH Café "La transition n'aura pas lieu" de Jean-Baptiste Fressoz. La transition énergétique, vue par un historien des sciences, des techniques et de l'environnement, ainsi que chercheur au CNRS. 
    Synopsis : Jean-Baptiste Fressoz s'intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
    En juin, la France souffrait d'une canicule hors du commun, et très précoce. Dans le même temps, le dernier rapport du GIEC nous alerte sérieusement sur la catastrophe à venir. Plus que jamais nous ressentons la menace d'un effondrement imminent de ce système fondé sur la croissance et l’abondance. Peut-on encore s'en sortir ?

  • ​Mardi 13 décembre 18h-20h : Rencontre avec Les ami.e.s de Perma G'Rennes. Cultiver la terre pour demain : soirée sur la permaculture et les micro-fermes
    En Bretagne et en France, l'agriculture intensive destinée à l'export remplace la plupart des cultures de subsistance. La pollution et la dégradation des sols et de la biodiversité engendrée n'est pas soutenable à long terme. La diversité de culture, base de la permaculture, favorise la richesse des sols en recréant des îlots de biodiversité et permet une meilleure résilience des plantations. Avec le dérèglement climatique, les monocultures sont mises en péril car fragiles aux intempéries, nous avons donc besoin de miser sur une agriculture plus résiliente.
    Pour en apprendre plus sur les micro-fermes et la permaculture comme besoin essentiel pour l'avenir, vous êtes invité.es à une rencontre avec des micro-fermes, dont les ami.es de Perma G'Rennes, micro-ferme périurbaine en permaculture. Présence également de l'équipe du Parc de La Juteauderie qui présentera le potager associatif d'ANETH.
 
  • ​Mardi 20 décembre 18h-20h : Causerie autour du survivalisme collectif, nécessité écologique. Le survivalisme comme moyen de faire face aux catastrophes écologiques, et aller vers plus d'autonomie.
    La pratique survivaliste au service du collectif, en quoi est-ce nécessaire ? Le survivalisme a pour objectif d'être préparé.e à répondre à nos besoins primaires lorsque les services de l'État n'en sont plus capable. Le survivalisme, en tant que pratique, tend donc à l'émancipation là où la dépendance à un système déficient peut s'avérer fatale à long-terme. Les catastrophes climatiques sont de plus en plus fréquentes : souvenons-nous en Europe des inondations qui ont fait environ 180 morts en Allemagne en juillet 2021 ou de la sécheresse de cette année qui a entrainé une surmortalité et des tensions liées à l'usage de l'eau. Ces symptômes sont les manifestations d'un dérèglement climatique induit par un complexe industriel et financier globalisé.
    La pratique survivaliste collective, c'est à dire la préparation de groupes et l'adaptation à un mode de vie de subsistance, nous permettra de répondre à une contrainte double :
    - Cesser d'alimenter voire sortir d'un système coupable de l'effondrement écologique.
    - Se donner les moyens de pouvoir vivre dignement.
    Nous étudierons la pleine palette d'action du survivalisme, de la gestion des situations critiques à la construction d'un système domestique durable.

RETOUR SUR LES THÈMES ABORDÉS​
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  • Mardi 4 octobre : café-débat autour du dernier livre de l'Atelier Paysan : "Reprendre la terre aux machines, manifeste pour une autonomie paysanne et alimentaire". 
    ⇒ Bilan de la soirée : 5 personnes étaient présentes. On a lu des extraits du livre de l'atelier paysan. De bonnes discussions ont eu lieu autour de la question de l'enfermement sociologiques de nos milieux. Comment faire pour que les petits paysans bio puissent vivre de leur production, et en même temps que les personnes avec un faible revenu puissent y avoir accès ? On a évoqué la solution de la Sécurité Sociale de l'Alimentation. Voici une petite vidéo explicative si vous voulez en savoir plus !
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  • Mardi 11 octobre : café-débat  "De la grande désertion à l'engagement écologiste". «Nous avons décidé de chercher d’autres voies, de refuser de servir ce système et de construire nos propres chemins», ont exprimé les étudiants d'AgroParisTech lors de leur remise de diplôme le 30 avril dernier. Ceux-ci ont appelé à «bifurquer» des «jobs destructeurs» vers une culture soutenable humainement et écologiquement : réhabilitation de l'artisanat et de la paysannerie, woofing, écolieux et chantiers collectifs, mais aussi lutte contre l'accaparement des terres et l'artificialisation des sols. Cette initiative s'intègre dans une nouvelle dynamique de défection systémique de plus en plus marquée. Devant le constat que notre mode de vie crée un dérèglement climatique et ravage les écosystèmes, de nombreuses personnes semblent prêtes à refuser d'alimenter notre modèle de société délétère pour un autre aux valeurs bien différentes. Mais qu'entend-t-on par déserter ? Comment s'y prendre ? Que fait-on ensuite ? 
  • ⇒ Bilan de la soirée : 7 personnes présentes. Le café-débat a commencé par un tour de présentation de gens et de leur parcours d'étude/travail ou de désertion. A Rennes, la création de la "Bourse de la désertion" a été inspirée par le discours des ingénieurs de l'école AgroParisTech, qui ont appelé à “déserter” massivement le secteur de l'industrie. Elle s'inspire également du concept syndical de "bourse du travail", en permettant une entraide matérielle directe : bons plans financier, aider pour trouver un travail, un logement... La Bourse de la désertion propose des permanences tous les derniers mardis du mois à 20h (rdv square BRNO à Rennes) afin d'accompagner les gens dans leur projet de désertion et de les aider à trouver des formations et postes plus utiles pour la résistance et l'autonomie écologistes.
    ⇒ Références : enquête de Reporterre "Désertion, et si on osait ?" ; site web et vidéo "Vous n'êtes pas seuls" ; schéma "Taxonomie de la désertion" ; brochure "Le bureau de la désertion" ; chapitre “Recrutement” de Full Spectrum Resistance ; groupe signal rennais "Bourse de la désertion"
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  • Mardi 18 octobre : projection-débat avec le documentaire Arte sorti en 2020 “Les effets du changement climatique sur les arbres”, puis discussion libre sur la situation des arbres en France et comment agir pour les forêts de demain.
    "L’été dernier, en Allemagne, la disparition des épicéas et des pins a pris une ampleur dramatique. Forestiers, propriétaires forestiers et scientifiques, pourtant rarement unanimes, s’accordent sur un constat : la forêt allemande n’a jamais été aussi mal en point depuis la situation critique des années 1980. Dans les pays voisins, ce n’est pas plus réjouissant…" Sécheresse, tempêtes et ravageurs s’attaquent aux arbres. Y a-t-il des solutions pour les sauver ? Comment réussir la conversion vers une forêt mixte qui résiste au changement climatique ?
    ​⇒ Bilan de la soirée : 4 personnes présentes. Des membres du GFR Sherwoods et de l'asso "Buche ton bois" en forêt de Rennes. Visionnage du documentaire ARTE "Pouvons-nous sauver les arbres ?" Discussion : on était tous-tes d'accord pour faire une grosse critique du documentaire qui présente le changement climatique comme une fatalité, et la science, la technologie et l'industrie comme seules solutions, en faisant des "super-chênes" OGM... A les entendre, on dirait que le problème, c'est les "insectes nuisibles", alors que ce ne sont que des symptômes du changement climatique liés à l'activité capitaliste ! Mais c'est intéressant de se confronter aussi à des opinions différentes pour comprendre comment pensent d'autres gens.​​
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  • Mardi 25 octobre : café-rencontre avec le collectif de low-tech La Vilaine Fabrique situé au sud de Rennes.
    Qui ? La Vilaine Fabrique (La “ViF”), c’est le début d’une aventure collective low-tech qui rassemble une joyeuse équipe de 7 jeunes ingénieur.es, artisan.nes, entrepreneur.ses, militant.es, passionné.es par l’énergie, la mécanique, le bois, l’eau et le soleil, la résilience collective de notre territoire et, bien sûr, le Vivant !
    Quoi ? Le projet c'est un atelier collectif d'artisanat, pour fabriquer des low-tech, en mettant en commun matériaux, savoir-faire et utopies !
    Pourquoi ? Pour se ré-approprier la production de nos techniques localement et collectivement et ainsi les rendre plus sobres (matériaux locaux ou de ré-emploi), durables (fini l'obsolescence programmée), accessibles et utiles à tous.tes…!
    Des exemples ? Ce sera autant des poêles rocket pour cuisiner, des stérilisateurs à bois pour conserver les surplus des paysan.nes du secteur, des chauffe-eau solaires pour se chauffer sans énergies fossiles, des yourtes et autres habitats réversibles pour se loger sans béton ni artificialisation des sols… et bien d'autres "low-technos" à venir !
    ⇒ Bilan de la soirée : 19 personnes présentes. Après un petit débat mouvant autour de la question "Comment définir une low-tech ?", on est rentré.es (difficilement vu le nombre) dans l'ANETH Café. On a listé différents exemples : pédalier multifonction (berceuse, mixeur, machine a coudre), vélo "tracteur" à sillon, rocket-stove, un arc, une marmite norvégienne (récipient chauffé et conservé dans des couvertures dans un caisson isolé), un frigo du désert (2 couches de pierre et sable humide), circuit d'eau chaude solaire. 3 livres références : "Reprendre la terre aux machines", "Observations sur les techniques agricoles" et "Kaizen - Comment devenir autonome ?". Ils et elles ont fait tourner des photos de leurs réalisations, comme le chauffe-eau solaire : radiateur peint en noir et conservé dans une boite en verre pour faire chauffer l'eau. La Vilaine Fabrique est un atelier multi-artisanal avec une diversité de savoirs-faire. Les objectifs de l'association sont :
  1. de produire et développer des low-techs (chauffe-eau solaire, poelito économe en bois, outils paysans...), pour équiper des gens qui veulent aller vers plus d'autonomie
  2. d'être un espace de formation où les gens peuvent expérimenter, rendre les personnes qui veulent nous aider "ambassadrices des low-techs" pour que les savoirs se diffusent en tache d'huile
  3. militant : faire émerger politiquement le sujet.
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  • Mardi 8 novembre : café-débat autour du concept d'Eric Lenoir, les "jardins Punk"
    ⇒ Bilan de la soirée : On a commencé par visionner une petite vidéo d'interview d'Eric Lenoir avec des images de son jardin. Ensuite, Sabine nous a présenté le livre qui développe la notion de jardin punk. On a parlé de la volonté de sortir du prisme très répandu de contrôle de l'écosystème, très anthropocentré. Il faut accepter que le jardin peut avoir des usages pour différents êtres vivants qui ne sont pas des humain-es. On a ensuite discuté du lien entre écologie et colonialisme avec cette notion de contrôle du territoire. Par exemple, les jardins "à la Française" avec les pelouses tondues de près, les massifs ornementaux... Les municipalités pourraient  plutôt payer des gens à entretenir des plantes comestibles plutôt que décoratives !
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  • Mardi 15 novembre : café-débat "Le coût environnemental et social de nos appareils technologiques"
  • ⇒ Bilan de la soirée : On a commencé par un brainstorming pour citer des appareils technologiques. Grille-pain, téléphone, ordinateur, voiture, climatisation, aspirateur... Ensuite, on s'est posé la question : Est-on capables de comprendre comment fonctionnent ces appareils ? Et la réponse est non, car leur fonctionnement et leur composition est beaucoup trop complexe. Cela cache un coût environnemental et social énorme. Les limites techniques sont dépassées avec l'exportation de matériaux depuis l'autre bout du monde. Notamment : des terres rares, des métaux non ferreux, comme le nickel, le paladium, le silicium... La production de ces appareils est donc entièrement hors-sol. Tous les métaux sont rares. Par exemple, dans une mine de fer, sur toute la masse extraite, il n'y a qu'un tiers de fer (et le reste constitue donc des tonnes et des tonnes de déchets). Dans les mines de cuivre, on se situe entre 1% et 12% de cuivre dans la masse extraite. Cette production industrielle hors-sol continue malgré la catastrophe écologique qu'elle représente, car elle confère une énorme puissance économique et militaire. Pourtant, les impacts sont nombreux : pollution chimique, sonore, des sols, des eaux, artificialisation, pollution dans l'espace... De plus, cette technologie ne peut pas être démocratique car elle nécessite la centralisation de l'information entre les mains d'experts, et l'organisation coloniale du monde pour produire des appareils utilisés essentiellement en Occident et non généralisables à toute l'humanité. Si le monde entier consommait aujourd'hui comme les Français, il faudrait 2,9 Terres pour subvenir aux besoins des habitants (Global Footprint et WWF).
  • On a regardé deux super vidéos : Organiser la destruction de la planète : introduction à l'extractivisme et Fin des métaux rares : c'est l'heure du choix (avec Aurore Stéphant)
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  • Mardi 6 décembre : café-débat "La transition n'aura pas lieu ?" (conférence de Jean-Baptiste Fressoz)
    ⇒ Bilan de la soirée : 10 personnes étaient présentes. On a commencé par regarder la conférence de JB Fressoz intitulée "Transition, piège à con ?" (disponible sur Youtube). Dès le début, le chercheur pose un constat : dans l'histoire il n'y a jamais eu de transition énergétique. Les nouvelles énergies découvertes se sont toujours additionnées aux anciennes et ne les ont jamais remplacées (bois, puis charbon, puis pétrole, puis solaire...). Les seuls changements de paradigmes énergétique étaient liés à un contexte forcé, comme la Perioda Especial durant l'embargo à Cuba. Pendant cette période où plus personnes ne vendait de pétrole à Cuba, la santé publique a beaucoup progressé, les gens ont recommencé à marcher, à faire du vélo... Ensuite Fressoz évoque comment les lobby industriel ont réussi à faire que la voiture s'impose partout de manière totalement anti-démocratique. On a ensuite discuté librement sur la situation énergétique actuelle et sur comment impulser collectivement un changement global.
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  • Mardi 13 décembre : café-rencontre avec le ferme urbaine PermaG'Rennes (située à la Prévalaye à Rennes)
⇒ Bilan de la soirée : 9 personnes étaient présentes. Louis a commencé par nous présenter le dossier-bilan d'activité de PermaG'Rennes fait par l'ancien propriétaire de la ferme. Ensuite Souri, la maraîchère qui fait partie du projet associatif de reprise de la ferme, nous a présenté l'avancée des démarches, le crowdfunding... Une discussion très riche sur un moyen concret de redonner de la place à la biodiversité et de se rapprocher un peu plus de l'autonomie alimentaire !
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  •  Mardi 20 décembre : café-débat sur le survivalisme collectif
⇒ Bilan de la soirée : 10 personnes. De riches échanges avec des personnes d'horizons très différents. On a parlé du livre Sortir de la Boue et de la chaîne youtube "Les carnets de préparation" qui donnent plusieurs conseils utiles pour faire face à la crise écologique majeure qui arrive. Il faut réussir à transformer les angoisses individuelles en capacité d'action collective.
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  • Mardi 3 janvier : café-débat sur le livre d'Aurélien Berlan "Terre et liberté"
⇒ Bilan de la soirée : 11 personnes, dont presque que de nouvelles têtes, et des gens habitant à Thorigné-Fouillard.
On s'est d'abord posé la question "Qu'est-ce que la liberté ?" La réponse du libéralisme, la plus répandue aujourd'hui est "faire globalement ce que l'on veut dans la sphère privée". Mais l'affaire Snowden (révélant que l'Etat Etatsunien et les GAFAM ont collecté plein de données privées et espionnent les ménages) montre qu'on a dépassé cette définition. Cette définition a été remplacée par une nouvelle : la liberté c'est choisir. Intensification du vertige des possibles (destinations de voyages, applications de rencontres, vêtements, nourriture...). L'auteur qualifie cette liberté de "délivrance" : on est délivré des tâches du quotidien (produire la nourriture, laver le linge) par l'industrie et la tehcnologie. Mais il dit aussi que cette délivrance repose sur le fait de déléguer ces tâches à d'autres, dans des usines à l'autre bout du monde, qui sont sous-payés, parfois même des enfants, pour assembler les pièces d'une machines, ou creuser à la mine pour extraire du cobalt... Pour lui, "l'industrialisme est la poursuite de l'esclavage par d'autres moyens". Il propose donc une nouvelle vision de la liberté, qui passerait non pas pas la délivrance mais par l'autonomie : assurer soi même (voir collectivement) des tâches nous rendrait indépendant d'un pouvoir supérieur (Etat, entreprises). Cela signifie réapprendre certains savoirs essentiels oublié afin de se nourrir, se loger, se soigner, se défendre, se déplacer... C'est aussi revaloriser les tâches du quotidien et les partager équitablement.
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  • Mardi 10 janvier : café-débat sur les algues vertes et la paysannerie en Bretagne
⇒ Bilan de la soirée : 4 personnes.
De chouette échanges, même si on a dû faire sans support vidéo à cause d'un problème technique. On a parlé de combien l'agro-industrie détruit la terre bretonne, mais aussi du fossé entre agriculteurs bio et agriculteurs conventionnels, souvent marqué par un mépris de classe. On a donc évoqué le super livre "Reprendre la Terre aux machines" de l'Atelier Paysan, mais aussi de la vie à la campagne aujourd'hui et il y a quelques décennies. On a évidemment discuté du superbe travail de Inès Leraut et Morgane Large, avec la BD "Les algues vertes" et le documentaire "Bretagne, un terre sacrifiée". On a évoqué une super série ARTE, "Jeux d'influence", en deux saisons. Cela montre un agriculteur conventionnel qui souffre du milieu agricole. La deuxième saison s'appelle "Les combattantes" et montre un collectif de femmes qui se réunissent car leurs enfants souffrent d'une maladie congénitale dûe à la firme Vitalia (équivalent fictif du géant Triskalia).


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  • Mardi 17 janvier : café-débat sur comment créer son jardin en permaculture d'après Damien Dekarz
⇒ Bilan de la soirée : 9 personnes. On a parlé de différentes techniques d'agroforesterie et de la "philosophie" qu'est aussi la permaculture. On a parlé des jardins-forêt et du ré-ensauvagement, car une forêt nourricière se doit d'être gérée localement, sur le terrain, donc plus démocratiquement, contrairement à des monocultures qui peuvent être possédées par une seule personne avec une direction centralisée, hors-sol.
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  • Mardi 24 janvier : café-débat sur le livre L'entraide, l'autre loi de la jungle de Pablo Servigne
⇒ Bilan de la soirée : 9 personnes

 

 


 OÙ NOUS TROUVER ?

Le Café Associatif de Thorigné-Fouillard, ANETH Café, est situé en centre-bourg, pôle Anne de Bretagne, au 3b allée du Marché.
Une permanence y est assurée les vendredis de 17h30 à 19h à l'occasion de la distribution des commandes Panier des Prés et le mardi de 18h à 20h lors des cafés-débats.

ACTUALITÉ D'ANETH CAFÉ ​

​L'actualité d'ANETH Café est publiée régulièrement sur notre page Facebook. Nous avons aussi un compte un compte Instagram a.n.e.th !

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Téléphone : 06 51 59 13 99 / Mail : aneth35235@gmail.com
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